Photo du mur d'enceinte du mas ayant donné son nom au chemin (16/03/2021) 

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Origine du nom: probablement le nom du propriétaire d'un mas situé en haut de l'impasse du mas de Roulan (voir photo ci-dessus), le mas en question a été démoli et une maison plus récente occupe le terrain.

L'époque romaine: probablement utilisé pour le pâturage, le manque d'eau ne permettait pas la culture.

1144: Louis VII cède la garrigue aux Nîmois pour le pâturage, néanmoins, des seigneurs et des congrégations religieuses s’accaparent des terrains

1831: bornage par les eaux et forets.

Révolution: après la révolution, l'industrie du tissage connait un essor. Le dimanche, les ouvriers montent dans la garrigue proche pour chercher le calme, l'espace et le bon air. C'est vers 1840 que commence, grace à la vertueuse épargne, l'achat de terrains par les familles d'ouvriers. Ces nouveaux propriétaires débarrassèrent leur champs des pierres qui forment aujourd'hui les clapas. Avec ces mêmes pierres commença l'édification des mazets. D'autres familles plus aisées construisirent des villas plus importantes, généralement plus proche de la ville.

Deuxième guerre mondiales:  utilisé comme abris, lieu de rendez-vous pour la résistance, d'infirmerie pour les maquisards, les mazets ont aussi servit de cachettes aux miliciens en 1944.  

La vie des mazets: les mazets appartenaient aux gens de la ville qui les utilisaient le dimanche et durant les congés pour échapper à la chaleur de la ville et profiter d'un peu d'espace pour les familles qui étaient nombreuses dans des logements souvent exigus. On y venait à pieds avec ses provisions, il n'y avait pas d'électricité. Les limites de terrains n'étaient pas bien définis, on pouvait par exemple rejoindre le chemin de Russan en passant par les divers propriétés.

Les oliviers: Les mazetiers plantèrent des oliviers, arbre à s’accommodant d'un sol pauvre sans eau. Il y en aurait une quinzaine de variété. Les gels de 1890, 1928, 1929 et de 1956 appauvrirent la qualité des oliveraies, presque touts les oliviers ont des troncs multiples, cela montre qu'ils n'ont par été replantées depuis 1956.

Les arbres fruitiers: l'amandier, le jujubier, le micocoulier, le figuier et la vigne qui poussent dans nos jardins ont été plantés par les premiers masetiers . les cerisiers, pêchers, abricotiers, poiriers ne prospèrent bien que dans certains jardins plus humides, dans le bas du chemin ou dans les terrains encaissés. 

Les pins: sous l'impulsion de la ville, les collines ont été plantées de pins d’Alep après la deuxième guerre mondiale (à vérifier).

Le chemin: en terre battue était utilisé par l'armée comme raccourci pour mener au camp de Massillan (camp des garrigues), l'entretien du chemin était assuré par de cantonniers journaliers des ponts et chaussées; pour éviter la détérioration du chemin après la pluie, le goudronnage a débuté en 1946.  

L'électricité et l'éclairage publique: réalisé en 19..?

L'eau: l'eau était fournie par une citerne sous les mazets raccordées aux gouttières par l'intermédiaire d'un filtre à gravier et sable, plusieurs fontaines ont été installées dans le chemin vers les années 1950, il en reste qu'une à l'angle de l'impasse du serpolet. L'induction d'eau a débuté en à la toute fin des années 1950 par une conduite provenant de l'armée de terre descendant le chemin haut du mas de Roulan, l'impasse Félibre de Pomeirac en direction du quartier de Ventabren.

Le gaz de ville: au début de l'urbanisation, on se chauffait au bois, puis au fuel et au gaz en citerne, la canalisation de gaz de ville a été posée dans les année 80, 

Le téléphone: réalisé en 19..?

La fibre: commencée en 2017 et commençant à être réellement disponible en 2019 sur sur la partie du chemin munie de chambres de tirage enterrées,  et se déploie en aérien en 2021 dans la partie haute du chemin et dans les impasses. Il reste en 2022 des impasses non desservies.

Plan de l'olivier: situé en haut du chemin,  des aménagement ont été réalisés par la commune: deux terrains de boules  en 20?? et en 2019, un muret en pierres avec de jolies plantations autour de l'olivier au milieu de ce qui forme maintenant une place.

Les terres de Rouvières: les 54 hectares du site naturel des Terres de Rouvières sont depuis 2020 accessibles au public. Ces espaces occupés depuis des décennies par l’Armée et achetés par la ville en 2018 ont été débroussaillés puis aménagés avec des parkings,  des chemins de promenade, deux boucles VTT, l’une légèrement technique de 3,3 km et l’autre, familiale, d’1,6 km, des aires de jeux avec une tyrolienne et un parcours de musculation ...